✨Annonce officielle✨
J’avais promis d’écrire un peu plus en fin/début d’année. Cette promesse, je me la suis faite à moi-même.
Je voulais écrire plus et aussi en français. Mon infolettre passe donc en mode bilingue. Donc voilà.
Dorénavant, cette infolettre sera publiée deux fois par mois. J’ai pas mis d’horaire encore fixe, mais je pense que c’est bon de commencer avec un deux fois par mois. Une fois en anglais, une fois en franglais, la langue officielle des sad girls montréalaises qui écrivent des essais.
Bon je finis cette petite annonce en vous remerciant de me lire. ♥️ Ça me fait chaud au coeur d’avoir des gens qui s’abonnent à chaque infolettre que je sors.
Merci merci merci.
Bon, retour au programme principal.
J’ai toujours des grands plans. Genre écrire un livre, livrer cette infolettre aux deux semaines. Lire plus de livres. Faire de la poterie. Écouter plus de films… Je m’embarque dans des projets puis finalement, je m’épuise. Rapidement.
Aujourd’hui, en me levant à 10h30 après deux soirs à être sur le jury des Francouvertes, j’ai pris un bain. J’ai pris soin de ne pas couvrir mon nouveau tattoo dans l’eau, mes jambes à demies levées, flottantes, et je me suis laissée couvrir par l’eau chaude. Je suis sortie du bain, j’ai enfilé des vêtements que j’aime —un col roulé en laine et mes barrel jeans motif léopard, — et je me suis assise sur mon sofa à côté de mon chat qui dort paisiblement dans les rayons de soleil.
J’ai ouvert la télé, juste pour mettre Spotify. Ma playlist du moment est très calme. Pas de mots, pas de gens qui chantent. Juste de la musique d’ambiance qui sonne comme si on se réveillait d’une grande hibernation.
Pour être honnête, le mois de février a ressemblé à une grande hibernation. Les température glaciale, la neige qui tombe sans s’arrêter, le soleil qui se cache… Je me suis retrouvée vite à rester à la maison pendant que les températures redeviennent clémentes. J’accepte que je ne suis pas la personne la plus énergique lorsque je passe par une période compliquée.
Un ami m’a dit récemment qu’être “funemployed” durant l’hiver est de la marde. Pas d’activités extérieures, il fait froid, les gens ont pas envie de sortir, tu vois personne, tu dois te créer une routine qui consiste à passer des heures à te chercher un emploi, à faire des relances et ensuite… faire autre chose de ton temps.
Je pensais qu’être funemployed me donnerait le temps de travailler sur mes projets, mais au contraire. Je me retrouve à dormir beaucoup, pleurer trop et rarement me motiver. Ou plutôt, scrapper mes versions continuelles de cette infolettre que j’ai réécrit peut-être 100 fois. Je me dis que c’est l’occasion d’écrire plus, de bâtir quelque chose, mais au final, je me rends compte que je ne peux pas dicter quoi faire à mon corps ou mon cerveau.
Mon corps me demande d’arrêter. Mon cerveau est pas capable d’être productif. Ça m’agace.
Je pourrais prendre le temps de mettre des statistiques et expliquer que les milléniaux sont une génération de workaholics qui ont été poussés à toujours être en mode production. Est-ce que quelqu’un a un hobby sans qu’iel le tourne en side gig? Pourquoi sommes-nous toujours en mode compétition, comparaison? Est-ce que je peux adopter un mindset qui accepte que je ne suis pas toujours en train de chercher le next big thing? Est-ce-que je suis capable d’accepter qui je suis dans ma complexité et mes multitudes sans devoir raffiner mon personal brand? Est-ce-que je suis capable de ne pas me comparer à des gens sur LinkedIn qui honnêtement disent n’importe quoi?
Tant de questions relié à la productivité, à ma productivité, mais aussi à mon désir de faire de ma vie quelque chose qui me représente. Je veux accepter que ma vie n’est pas faite d’ambition verticale, mais plutôt horizontale. Je veux accepter que je pleure beaucoup, que j’ai besoin d’un peu de validation, que j’aime les siestes en après-midi, que je suis un désordre ambulant, que je me laisse aller au gré des situations et que je suis un peu une control-freak. Puis à travers ça, me rappeler que j’ai décidé que 2025 sera différente, même si elle commence dans l’incertitude.
C’est drôle, mais alors que je cherchais quelque chose sur Pinterest cette image a pop dans mon feed, comme un rappel.
On we go.
Nouveau hobby alert! 📸
Sur une autre note, j’ai parlé de productivité et de side-gig, mais je suis heureuse de dire que j’ai vraiment adopté la photo argentique. J’ai appris comment mettre mon film dans ma caméra, j’ai appris quels films sont adaptés pour quels genre d’éclairages, j’ai appris à faire attention au film (j’en ai scrappé deux)… Bref. Je m’amuse. Et je n’ai aucune expectation, autre que celle d’aimer le chemin où ça m’amène. On est loin du sidegig disons. J’ai décidé juste d’adopter quelque chose que je fais pour moi.
Je n’ai pas encore développer les photos, mais ça s’en vient. J’ai déjà trois films fait! J’ai fini mes classiques Kodak (Gold 200) et un Street Candy Psychedelic (400). Je m’attaque maintenant à deux Dubble Films et trois films de chez Lomography. J’ai hâte de voir mes résultats. Je ne m’attends à rien!
Mes prochains achats de films vont être des Kodak Gold (200) et Ultra Wide (400). J’ai aussi envie d’encourager la compagnie locale Popho qui a ses propres recettes de films. Stay tuned pour les résultats!
Je pense avoir fait le tour de comment ma vie se passe présentement. Doucement, je bouge au fil des heures. Je me déplie comme une petite plante. Pour cet après-midi, je ferme mon ordinateur et je lis pour le reste de la journée avec un thé en mangeant des clémentines.
D’ailleurs, combien de clémentines is too much? Est-ce que 8 clémentines c’est ok? Vais-je m’hair si j’en mange 15? Let me know en commentaires ce que vous en pensez.
Sur ce, see you next time. ♥️